Floraison principale en Mai
L’aubépine monogyne (Crataegus monogyna) de la famille des rosacées. Synonyme : aubépine à un style Noms vernaculaires : épine de mai, noble épine, épine blanche, cenellier…. Remarque : ces noms sont également utilisés pour désigner l’aubépine épineuse (Crataegus laevigata ou C. oxyacantha) très voisine de l’aubépine monogyne. Les aubépines sont des arbustes très épineux caractéristiques des haies champêtres dans les paysages de bocage. Leur floraison très odorante courant mai est souvent liée à de nombreuses croyances populaires. Par exemple, on dit dans les campagnes que les gelées tardives sont à craindre tant que l’aubépine n’est pas en fleur. Leur floraison coïncide généralement avec la période des saints de glace bien connus des jardiniers (11, 12 et 13 mai ou selon les anciens calendriers St Mamert, St Pancrace et St Servais). Dans certaines régions, l’aubépine est liée à la fête du 1er mai et à la sorcellerie... Les aubépines sont très longévives et certaines atteignent l’âge respectable de 500 ans et plus.Etymologie: Le nom générique vient du latin crataegos qui signifie dur en référence au bois très dense de cette essence. Le nom commun français est facile à comprendre : aube correspond à blanc (l’aube du premier communiant dans la tradition catholique) et épine rappelle le caractère épineux de la plante. Le nom spécifique provient du grec mono qui désigne l’unité, un et gyne qui désigne la partie femelle. Donc monogyne indique…
La consoude officinale (Symphytum officinale) de la famille des borraginacées. Noms vernaculaires : oreille d’âne, langue de vache, grande consoude… Comme la bourrache de la même famille botanique, la grande consoude fait partie des plantes très utiles aux multiples usages. Elle devrait se trouver dans tous les jardins car elle est à la fois décorative, mellifère, médicinale, comestible et fertilisante.Etymologie: Le nom scientifique provient probablement du grec sumphuton qui désigne une plante aux propriétés cicatrisantes très utilisée dans l’Antiquité. Le nom générique français provient du latin consolida qui signifie consolider et affermir. Là encore il s’agit d’une référence directe aux usages de la consoude pour cicatriser les plaies et consolider les fractures. Quant aux noms vernaculaires ils évoquent surtout la taille de la plante ou la forme de ses grandes feuilles allongées et pointues.Description: La consoude officinale est une plante vivace herbacée robuste et vigoureuse qui pousse souvent en colonies importantes dans les zones humides et riches en sels minéraux. En quelques semaines elle atteint une hauteur qui dépasse souvent le mètre. Toutes les parties de la plante sont recouvertes de poils raides qui donnent, notamment aux feuilles, un caractère rêche et rugueux voire piquant. Ces feuilles, allongées et pointues, font environ 40 cm de long pour 15 de large. Elles sont longuement pétiolées à la base des touffes compactes et deviennent sessiles sur les tiges florales où elles se prolongent…
Le marronnier blanc (Aesculus hippocastanum) de la famille des hippocastanacées ou des sapindacées. Noms vernaculaires : marronnier d’Inde, châtaignier des chevaux… Contrairement à ce que laisserait supposer un de ses noms vernaculaires, le marronnier blanc n’est pas originaire des Indes mais d’Asie Mineure et des Balkans. C’est donc malgré tout une essence exotique introduite en France vers 1612. Depuis il s’est largement répandu dans les villes, sur les places publiques, le long des avenues, dans les cours d’école… Le jaunissement de ses feuilles intervient généralement chaque année début octobre au moment de la rentrée des classes qui se faisait anciennement à cette période. Cela a donné une expression très utilisée en langage journalistique. Le « marronnier » correspond à un événement qui revient régulièrement chaque année à la même époque. Ses graines volumineuses et à la couleur attrayante font toujours la joie des enfants qui les utilisent de diverses manières. Etymologie Aesculus viendrait du latin qui désignerait une espèce de chêne à glands comestibles. Le nom spécifique est la contraction de deux racines grecques : hippo le cheval et castanum la châtaigne d’où le nom vernaculaire « châtaignier des chevaux ». Bien que considérées comme toxiques, les graines du marronnier auraient servi de nourriture au cheval et de médicaments contre certaines affections pulmonaires de cet animal. Description: Lorsqu’il est planté en isolé, le marronnier blanc est un arbre majestueux, imposant qui…
Cette variété Andreanus, qui pousse rapidement, peut atteindre environ 2 mètres dans toutes les directions en fonction des conditions de culture.Il a une silhouette buissonnante, dressée, assez dense, mais a une apparence légère en raison de ses fines tiges et de ses petites feuilles peu nombreuses. Les tiges souples et arquées, de couleur verte, portent des feuilles vert foncé trifoliées étroites de 5 à 10 mm de long. Ces feuilles caduques tombent assez rapidement au printemps. La floraison, qui a lieu en mai-juin, se caractérise par des fleurs papilionacées bicolores de 2 à 3 cm de long, regroupées en grappes principalement sur la partie supérieure des branches.Après la pollinisation par les abeilles, elles laissent place à des gousses plates et noires. On taillera légèrement l’arbuste après la floraison pour éviter les taches sur le carrelage à proximité provoquées par la chute des gousses. Le genêt ‘Andreanus’ est un bel arbuste à admirer au printemps, que ce soit en angle de la maison, dominant une pente ou contribuant à la beauté d’un massif d’arbustes au cœur d’un petit jardin.Il se marie bien avec de nombreux arbustes à feuillage persistant ou à floraison échelonnée. De plus, après la taille, les tiges coupées peuvent être utilisées pour fabriquer d’excellents balais de jardin, pratique qui remonte à l’Antiquité et qui explique pourquoi cet arbuste est couramment appelé genêt à balais.Le Cytisus scoparius andreanus est une variété…
Au printemps, cet arbuste de la Californie se couvre d’une abondance de petites fleurs bleu vif regroupées en grappes coniques parfumées, attirant les abeilles et les papillons.Originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord, le Ceanothus thyrsiflorus ‘Repens’ est un arbuste robuste qui s’adapte facilement aux climats tempérés et côtiers. Il supporte bien les embruns salés et la sécheresse une fois bien enraciné. Cependant, il est recommandé de le protéger des vents froids et desséchants, ainsi que des sols calcaires.L’histoire de ce lilas rampant de Californie remonte aux tribus amérindiennes qui utilisaient ses feuilles pour leurs vertus médicinales. Les premiers botanistes et explorateurs européens furent captivés par sa beauté et sa vitalité, contribuant ainsi à sa popularité croissante dans les jardins en Europe et ailleurs. Aujourd’hui, il est devenu un incontournable des jardins paysagers en raison de son attrait esthétique et de sa facilité d’entretien.Pour créer un tableau floral éblouissant autour du Ceanothus thyrsiflorus ‘Repens’, on peut envisager des associations avec d’autres plantes aux couleurs et textures complémentaires. Parmi les compagnons idéaux pour ce lilas de Californie rampant, on retrouve les Heuchères, dont les feuillages colorés et les petites fleurs délicates mettront en valeur la profusion de fleurs bleues du Ceanothus. Les Lavandes apporteront un contraste envoûtant avec leur violet parfumé. Les Erigerons karvinskianus ajouteront une touche de délicatesse et de légèreté, tandis que les Agapanthes apporteront une structure verticale élégante,…
Les grandes tiges florales arborent de nombreuses fleurs bleu vif en épis de 20 cm de hauteur, ajoutant une touche charmante au tapis de verdure.L’Ajuga reptans ‘Catlin’s Giant’ se montre peu exigeant en ce qui concerne la nature du sol, du moment qu’il reste frais et que la plante est placée dans une zone mi-ombragée. Il est crucial de veiller à ce que le sol ne se dessèche pas en hiver, sous peine de voir le feuillage se raidir et perdre ses teintes chatoyantes. Cette bugle rampante est idéale pour agrémenter le pied des arbres et des arbustes, pour orner des potées ou des massifs ombragés.Le bugle rampant est une plante vivace qui convient bien comme couvre-sol dans des endroits à mi-ombre et humides, et peut s’adapter à différents types de sol. Il se propage assez rapidement grâce à des tiges traçantes, mais sans devenir envahissant. Ses fleurs en épis courts sont de couleur bleu violacé, parfois roses ou blanches, et se dressent au-dessus de feuilles qui peuvent être vertes, pourpres ou panachées, en fonction des variétés. Cette plante ne tolère pas la sécheresse. Le bugle s’associe bien avec les lamiers, qui ont une floraison légèrement décalée. Leurs feuillages aux couleurs complémentaires permettent de créer des combinaisons harmonieuses et colorées.L’ajuga reptans ‘Catlin’s Giant’, également connu sous le nom de « bugle rampant », est une vivace rampante d’une beauté remarquable qui a tendance à croître…